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Grotte Saint-Marcel - Réseau n°1 et n°4 - Samedi 18 février 2017
Publié le 22 Février 2017
Samedi 19 février, après un départ à 7h15 de notre gîte douillet, Cat, Jean-Marc, René, Christophe, Luc, Guillaume, Alexandra, Jonathan, Alexandre et moi-même sommes devant l'entrée naturelle de la grotte de Saint-Marcel d'Ardèche. Il est près de 9h00 quand Alexandra nous ouvre la porte d'accès du trésor.
Après quelques mètres d'humilité dos courbé, nous débouchons sur un vaste tunnel qui conduit à la partie aménagée de la grotte. Nous voilà remontés dans une ambiance vieille de près de 125 millions d'années, dans des calcaires de la fin du Secondaire, creusés au cours du Tertiaire. Les cyclistes envisagent une traversée de ces larges tunnels à vélo.
Nous montons une longue échelle. Les concrétions rousses colorées par les oxydes de fer se font plus nombreuses, puis nous arrivons dans la partie aménagée. Une centaine de bouteilles de vin bio vieillissent. De solides cadenas maintiennent leurs casiers fermés. Nous poursuivons donc notre exploration : in petram veritas ?
Nos lampes découvrent la majestueuse cascade de gours. Certains y cherchent les truites arc-en-ciel...
Nous quittons la partie touristique pour entrer dans le réseau I. Dans la galerie des boas, Jean-Marc pose l'énigme du jour : dans quel sens l'eau a-t-elle coulé? Nous rechercheons des indices. Un peu plus tard René nous donnera des pistes en orientant nos regards vers le plafond marqué de coups de gouges. Ces structures asymétriques, témoins de l'écoulement d'une rivière souterraine sont plus profondément creusées en amont.
Nous entrons ensuite dans le réseau IV, où les concrétions blanches plus récentes que les rousses sont encore actives. Elles étincellent sous nos éclairages. Nous passons dans la salle du cyprès où une énorme stalagmite à la forme du fameux arbre. Puis nous longeons le petit pont d'Arc.
Des éboulis, des descentes équipées par René et Christophe et remontées sur corde s’enchaînent.
Nous enjambons des passages de gours asséchés. Arrivés à la fin du réseau IV, les spéléos passent une petite chatière pour toucher le bout. Guillaume et Alexandre s'attardent dans les dernières étroitures humides. Le reste du groupe n'appelle pas Guillaume et passe à table. La mine réjouie des deux jeunes spéléos à leur retour ne laissera aucun doute sur le plaisir procuré par les entrailles de la Terre.
Après plus de 4 km de progression, il est 14h00 quand nous prenons le chemin du retour. Les parois des remontées glissent et nos bras s'en souviendront très certainement demain au réveil. Alexandra déséquipe.
Sortie vers 17h30, sans truites mais avec trois jolies gazelles. Le soleil n'est plus là pour réchauffer nos corps mais nos têtes sont emplies d'images lumineuses.